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L’imagerie au service de la détection de la fusariose

©Inra, Benoît Jaillais

Posté par be Api le 22/05/2017

Jusqu’à présent exclusivement dédiées ou presque à l’évaluation du statut azoté des cultures, les techniques d’imagerie et leurs capteurs associés pourraient servir un autre champ agronomique : la protection fongicide. C’est en tout cas ce que laisse entrevoir l’INRA, qui vient d’établir la signature spectrale de la fusariose du blé, plus précisément Fusarium culmorum sur blé dur. Les chercheurs ont établi la corrélation entre la présence du champignon et la réponse à un système d’imagerie par caméra et diodes électroluminescentes. Pour conforter ces résultats, l’INRA va étendre ses recherches à d’autres espèces de Fusarium sur blé dur et sur blé tendre.

Analyses à haut débit

Comparativement aux techniques d’analyse existantes sur Fusarium, l’analyse multispectrale a l’avantage d’être non destructrice, simple à mettre en œuvre avec un haut débit de restitution. Dans le cas de la fusariose du blé, l’analyse multispectrale a vocation à sélectionner les lots après récolte, afin de prévenir la présence de mycotoxines dans l’alimentation humaine. Elle a peu de chance de connaître des développements en culture, le risque fusariose devant être appréhendé avant l’apparition des symptômes. Le cas est un peu similaire en vigne avec la flavescence dorée, qui fait l’objet de tests d’identification par imagerie. Mais pour d’autres combinaisons cultures/parasites tels que blé / septoriose, fraise / botrytis ou encore pommier / tavelure, des projets de recherche s’attachent à la mise au point de capteurs optiques visant à réaliser une détection pré-symptomatique.

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